Anarchiste et fasciste un même combat: la promotion de l'exploitation des animaux.

Pour une fois que nous arrivons à trouver un front commun entre les fascistes et les anarchistes, lequel me direz-vous ? Celui de la promotion et du soutien à l'exploitation des animaux.

Nous savons tous et toutes que les mouvements ou partis politiques fascistes ont de tout temps voulu récupérer à leur profit la question de certaines formes d'exploitation des animaux.Ces mouvements vêtus de soi-disant  vertus totalement contradictoires est une hypocrisie sans fin. Dénonçant la viande halal pour mieux taper sur les noirs et maghrébins, mais mangeant du saucisson d'un cochon mille fois torturé.

Ils dénoncent la souffrance des animaux dans certaines pratiques pour mieux avec leur bonne conscience s'empiffrer d'un plat  bien français, plat composé du sang des innocents (vaches, veaux, poulet, cochon etc).

C'est avec des yeux effarés qu'ils s'opposent à l'égorgement du mouton le samedi et vont tout joyeusement le dimanche fusil à l'épaule et pinard à la main canarder  avec bonne foi tout animal passant devant leur  vision trouble. Mais notre bon petit fasciste en culottes courtes est allé manifester pour la marche des cochons et la liberté… Non pas pour dénoncer les souffrances endurées par les cochons, porcins qui meurent dans leur merde, entassés par milliers, se cannibalisant et voyant leur sang couler par salve sous le couteau de boucher.

Boucher avez-vous dit ? Ne voilà pas que nos bons anarchistes lyonnais qui avec passion et ferveur ont créé une affiche je cite : ils sont cochons soyons bouchers. Bon soyons gentils, la plupart de ces pré- pubères anarchistes ne sont ni vegans ni végétariens et dénoncent en toute bonne foi l'exploitation du système. Comment militer pour la libération humaine tout en ayant du dédain pour la libération animale? Une grande partie de ces soi-disant anarchistes lyonnais nous montrent le peu d'intérêt qu'ils ont pour la question de l'exploitation des animaux, ils montrent bien sur cette affiche un animal qui n'est que la représentation de milliards d'animaux exploités et prouvent le dédain qu'ils ont pour ces derniers.

Fascistes et anarchistes un même combat ? Je ne le crois pas, les anarchistes en France font preuve d'une stupidité sans nom sur la question de la libération des animaux exploités à travers le monde. Il est dommage car des anarchistes outre-Manche et en Europe sont emprisonnés pour leur combat contre la domination envers les animaux.

Alors amis anarchistes informe-toi avant de dénigrer un combat qui est aussi ancien et légitime que le tien.

OUI à l’égalité des droits humains mais non aux droits des animaux ?

Terrorists or Freedom Fighters ?

 

De la violence dans le mouvement.

Personnellement je suis très clair à ce sujet et sans ambiguïté, la seule et unique violence dans le mouvement est celle que subissent chaque jour les animaux suppliciés. La justice de l'État n'est et ne sera jamais un gage de moralité, toujours plus prompte à prends le parti des puissants.

Non il n'y a pas de violence dans ce mouvement, pas plus qu'il n'y a de pacifisme, il n'y a ni héros ni martyre.

Le mouvement est ce qu'il est, et son objectif est l'abolition totale sans compromis de l'exploitation des animaux.

La criminalisation et la marginalisation du mouvement devrait être dénoncé fermement. La peur ne doit nullement s'immiscer dans nos rangs.

Oui Messieurs dames je vais vous dire où se trouvent les terroristes, ils se cachent dans les laboratoires de vivisection et portent des blouses blanches. Ils sont aussi dans les abattoirs, remplis de sang sur leurs mains. Ils séquestrent et torturent dans les élevages et sortent le dimanche fusil à l'épaule.

Ils ont pour nom scientifiques, bouchers, éleveurs et chasseurs etc. chaque jour terrorisant des millions de vaches, cochons, visons, chiens, chats, visons, cerfs....

Ces terroristes sont très bien organisés, ils se parent de mille vertus, ils prétendent soutenir la biodiversité et l'écologie, ils sont des fervents défenseurs du bien-être des animaux.

Ces sanguinaires terroristes doivent être interpellés et appréhendés, il se peut que ce soit un de vos amis ou une personne proche de votre famille.

Si vous en rencontrez un merci d'appeler la gendarmerie la plus proche de chez vous, à défaut la DCRI.

Mouvement et conviction

Le mouvement abolitionniste français serait-il maudit ? Voué au purgatoire de la médiocrité, plus prompte à semer la discorde dans ses propres rangs que dans celui innombrable des personnes exploitant, torturant ou tuant les animaux. 

J’ai fait un rêve où le mouvement pour les droits des animaux serait en France aussi élevé que l'idéal qu'il défend.

Le vivisecteur qui enfonce son scalpel sur un lapin attaché et vivant n'hésite pas. Le boucher qui de sa lame aiguisée tranche le coût du mouton, exécute ce geste tout en voyant des salves de sang, il ne doute pas. Mais nous, nous hésitons, nous doutons, non pas de notre idéal ou de la justesse de cette cause nous doutons simplement de la possibilité de la voir se concrétiser. 

Il ne suffit pas d'idéaliser ou de rêver, il faut le concrétiser comme si chaque jour sa réalité devenait tangible.

Il est vrai qu'en France nous sommes partis sur de mauvaises bases, pays où les abattoirs sont légion tout comme les laboratoires. Les associations dit de bien-être, de respect ou de dignité ou de protection animale sont fortement ancrées comme nous le savons tous. Associations qui n’ont que pour seul but d'aseptiser les consciences et de donner une grandeur d'âme aux personnes exploitant les animaux.

Pour autant rien n'est perdu, le mouvement abolitionniste français regorge d'idées, de bonne volonté qui sont malheureusement de trop nombreuses fois malmenées ou dispersées en campagne vaine, non concertées et avec des moyens dérisoires.

Les droits des animaux, une question de justice avant tout.

Ce n’est pas une sensibilité exacerbée, ou un amour excessif pour les animaux qui m'a poussé à militer pour ces derniers. La seule véritable réponse à mon engagement pour les droits des animaux puise ses racines dans l'injustice que subissent les animaux.

Nous ne pouvons trouver au cours des siècles derniers une seule excuse ou justification à des milliers d'années d'asservissement, d'oppression, de torture et de meurtre du peuple animal.Les intérêts des animaux ont depuis toujours été mis sous silence et bafoués. Le fait que les animaux ne puissent exprimer leurs droits n’est pas un argument suffisant pour ne pas les prendre en considération.

Les justifications de domination pour l'élevage, gustatifs pour la viande ou d'intérêt pour l'expérimentation animal etc.ne valent rien face à la sensibilité des animaux.

Du simple fait que les animaux sont des êtres sensibles devrait être une justification suffisante pour leur accorder des droits fondamentaux.

La justice voilà un mot qui dans notre siècle si tourmenté a perdu tout son sens. Dans les années, les décennies, voire les siècles à venir la question des droits des animaux sera centrale. Une société dite civilisée ne peut ignorer plus longtemps le sort tragique de ces êtres.

L'exploitation des animaux est la racine même de toute domination que cela soit de la terre ou de l'homme par l'homme. Un monde peut-il être en paix quand chaque jour sur son sol le sang de millions d'animaux se déverse ? Depuis quand avons-nous cru que leur souffrance et leurs cris étaient synonymes de paix et de justice ?

Nous refusons de faire le rapprochement entre la viande et le cochon tué, entre le manteau de fourrure et le vison élevé, entre la souris expérimentée et le médicament, entre l'homme et l'animal.

Ce blog n'a pas de vertus philosophiques, il ne s'érige pas comme un bloc de vérité. Il se veut l'expression d'un mouvement français abolitionniste pour les droits des animaux.

Car en fin de compte les droits des animaux est avant tout une question de justice.